La qualification des Diables rouges Futsal s’est jouée face à la Bosnie-Herzégovine, lors d’un barrage aller-retour parfaitement maîtrisé. Les Belges avaient déjà fait la différence à Anvers en s’imposant 7-2, avant de confirmer leur supériorité à Zenica grâce à une victoire 1-0. Le score cumulé (8-2) reflète bien la maîtrise et la maturité d’un groupe qui a su se hisser au niveau attendu.
Cette qualification marque le retour des Diables du futsal sur la scène européenne, leur dernière apparition remontant à l’Euro 2014, disputé à domicile. Depuis, la Belgique avait enchaîné les campagnes de qualification sans succès, souvent bloquée aux portes du tournoi final. Cette fois, l’attente a pris fin.
Marvin Ghislandi : un contretemps évité de justesse
La route vers l’Euro n’a pourtant pas été de tout repos. Le buteur Marvin Ghislandi, auteur d’un doublé lors du match aller, a failli ne pas prendre part au voyage en Bosnie. La fédération pensait à tort qu’il avait accumulé trop de cartons jaunes, ce qui aurait entraîné sa suspension. Après vérification, il a finalement été autorisé à rejoindre ses coéquipiers à temps et a marqué lors du match retour, assurant la qualification de la Belgique pour l’Euro 2026.

Tirage au sort le 24 octobre
Avec cette qualification, la Belgique rejoint le cercle des seize nations qui disputeront l’Euro 2026, organisé du 20 janvier au 7 février en Lettonie, en Lituanie et en Slovénie. Le tirage au sort, prévu le 24 octobre, déterminera les groupes de la phase finale.
Les quatre équipes issues des barrages (la Belgique, la Géorgie, la Hongrie et l’Italie) y rejoindront les co-hôtes (la Lettonie, la Lituanie et la Slovénie) et le Portugal (tenant du titre), ainsi que l’Arménie, le Bélarus, la Croatie, l’Espagne, la France, la Pologne, la Tchéquie et l’Ukraine
Faire mieux qu’en 2014
Pour les joueurs comme pour le staff, cette performance représente plus qu’un simple billet pour le tournoi continental. C’est l’occasion de remettre le futsal belge en lumière et de donner une impulsion nouvelle à une discipline encore trop méconnue dans le pays.
L’objectif sera désormais clair : faire mieux qu’en 2014, où les Belges n’avaient pas franchi le premier tour, et prouver qu’ils peuvent rivaliser avec les meilleures nations européennes.