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Le ballon officiel de la Coupe du monde 2026 s’appelle Trionda, un nom qui fait référence aux trois pays hôtes (tri-) et à « onda » (vague). Ce ballon est composé de seulement quatre panneaux – une prouesse d’innovation – mais la vraie révolution se cache à l’intérieur : des capteurs intégrés enregistrent les mouvements 500 fois par seconde pour fournir des données en temps réel, notamment au VAR.

Avec la Trionda, adidas veut proposer un ballon qui reste performant dans toutes les conditions, qu’il s’agisse de chaleur, d’humidité ou d’altitude dans les 16 villes hôtes. Pour cela, il a été testé dans différents climats.

Technologie et controverses

La puce intégrée dans le ballon est placée de manière latérale (et non centrale). Ce choix doit améliorer sa rapidité et la précision des analyses, qu’il s’agisse du contrôle du ballon ou de situations de main. Selon adidas, cette configuration rend le ballon plus fiable dans diverses conditions.

Mais la Trionda n’est pas exempte de critiques. Lors de précédents systèmes à capteurs (comme avec le ballon Al Rihla lors du Mondial 2022 au Qatar), des problèmes de détection et de trajectoires atypiques avaient été pointés du doigt. L’introduction d’une nouvelle puce suscite donc à la fois de grandes attentes… et quelques inquiétudes.

Lukaku et le prix fort

En Belgique aussi, le ballon fait déjà parler – et pas seulement pour sa technologie. Romelu Lukaku se souvient encore d’un moment où une puce similaire avait conduit à l’invalidation d’un de ses buts. Une anecdote qui ajoute une certaine tension à l’arrivée de la Trionda : efficacité et pression maximale vont de pair.

Autre détail marquant : son prix. Avec ses innovations, la Trionda affiche un tarif de 160 euros. Un montant qui interroge sur la rentabilité et le coût du football moderne.

Qu’est-ce que cela annonce pour 2026 ?

La Trionda promet bien plus qu’un simple design élégant : c’est un véritable partenaire technologique du jeu. Ses données peuvent soutenir les arbitres, enrichir les analyses tactiques et contribuer à l’évolution du football. Mais tout dépendra de la fiabilité du capteur, de l’interprétation des instances… et de l’adaptation des joueurs.

Au final, la Trionda n’est pas seulement le ballon du Mondial 2026 : elle est aussi un test grandeur nature pour l’avenir du football.

EN SAVOIR PLUS : Coupe du monde 2026 : qui sont les pays déjà qualifiés ?

Catégories :
Football

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