Oubliez Jupiter, Mars et Pluton : jeudi, le gardien de Lille Berke Özer était Dieu à Rome. À la 82ᵉ minute, Lille menait 0-1 contre l’AS Rome, mais s’est soudainement retrouvé confronté à trois penalties consécutifs. « Aucun problème », a dit Özer, qui a arrêté les trois. Une esquisse de trois minutes folles.
Dans la Ligue Europa, AS Rome – Lille était l’un des matchs phares de la soirée. Les Français ont rapidement ouvert le score et semblaient bien défendre leur avance pendant longtemps. Jusqu’à la 82ᵉ minute. Après un corner, le défenseur de Lille Aïssa Mandi commet une main et l’arbitre belge Erik Lambrechts est appelé à l’écran VAR. Notre compatriote désigne le point de penalty et le grand show de Berke Özer peut commencer.
Penalty 1
Artem Dovbyk s’installe derrière le ballon, mais frappe très faiblement. Özer – ancien de Westerlo – choisit le bon côté et arrête l’Ukrainien. Ses coéquipiers l’encerclent de joie. Mais le plaisir est de courte durée : Lambrechts entend par son oreillette que le Diable Rouge Thomas Meunier est entré trop tôt dans la surface. Reprise !
Penalty 2
Dovbyk a donc une seconde chance, mais échoue encore. Il frappe à nouveau faiblement à droite, Özer repousse, mais encore une fois, la célébration est interrompue. Cette fois, le gardien turc s’avance trop tôt, et Roma doit reprendre le penalty.
Penalty 3
Troisième tentative, troisième chance pour Roma ? Non.
Dovbyk n’ose pas retenter et laisse le ballon à Matias Soulé. Vous l’avez deviné : lui aussi rate. Özer plonge du bon côté.
Et cette fois, la célébration peut enfin avoir lieu : l’arrêt est validé et Özer se sentait Dieu à Rome. Le MVP était connu.