McLaren avait tout pour célébrer à Singapour. George Russell a dominé la course de bout en bout et Max Verstappen a pris la deuxième place devant Lando Norris. McLaren s’est assuré du titre constructeurs – un moment historique pour l’écurie.
Choc d’intérêts
La domination de McLaren cette saison a encore une fois été confirmée sur le tracé urbain de Singapour. Russell a contrôlé la course du départ à l’arrivée, tandis que Verstappen a résisté avec brio aux attaques de Norris. Avec une troisième place pour Norris et une quatrième pour Piastri, l’écurie pouvait déjà faire la fête.
Pourtant, le champagne n’a pas coulé sans arrière-goût. Son coéquipier Oscar Piastri a perdu du temps précieux après un accrochage… avec Norris lui-même. Lors d’une manœuvre de dépassement, les deux McLaren se sont frôlées, et Piastri a dû céder du terrain, perdant toute chance de podium.
L’Australien, piqué au vif, a lâché à la radio que ce comportement “n’a pas sa place en F1”. Pour lui, son propre équipier avait compromis ses chances. Norris, de son côté, a parlé d’un simple incident de course, estimant que Piastri devait accepter la hiérarchie du moment. Résultat : une atmosphère tendue dans le garage, où la joie du titre a brièvement heurté la réalité d’une rivalité interne.
Un titre avec un arrière-goût
Même si McLaren domine largement la saison, cet épisode prouve que la tension peut surgir jusque dans une équipe victorieuse. Surtout avec deux pilotes ambitieux, chacun désireux de laisser son empreinte. La question se pose : McLaren saura-t-il désamorcer ces tensions, ou assiste-t-on aux prémices d’un conflit interne ?
Le GP de Singapour 2025 ne restera donc pas seulement comme la course où McLaren a sécurisé son titre, mais aussi comme le jour où succès et controverse se sont entremêlés. L’incident entre Norris et Piastri jette une ombre sur la fête – et laisse entrevoir d’éventuelles étincelles en cette fin de saison.
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