Le rouge, couleur nationale (et infernale)
Les plus célèbres ? Les Diables rouges (Red Devils), évidemment. Les footballeurs belges ont fait du diable leur emblème depuis 1906. Et leurs jeunes homologues des U21 sont dénommés les Diablotins.
Le feu se propage aussi du côté des Red Flames, les footballeuses belges qui montent en puissance année après année. Dans un autre registre, les Red Lions (hockey masculin) ont fait rugir la Belgique entière en devenant champions du monde, tandis que leurs homologues féminines, les Red Panthers, incarnent la même énergie avec une élégance redoutable.
Le volley masculin ne fait pas exception : les Red Dragons enflamment les parquets européens, pendant que l’équipe nationale de beach soccer, surnommée les Sables Rouges, défend nos couleurs sur le sable du monde.

Le règne animal : du lion au lynx, en passant par les oiseaux
Les sportifs belges semblent avoir trouvé dans le règne animal une source d’inspiration sans fin. Les basketteurs sont devenus les Belgian Lions, fiers et puissants, et leurs consœurs, les Belgian Cats, allient grâce et rapidité. Les handballeurs, eux, hurlent en meute sous le nom des Red Wolves, pendant que les handballeuses se font appeler les Black Arrows, dégainant toujours avec précision. Les volleyeuses, quant à elles, sont les Yellow Tigers, féroces et agiles, prêtes à bondir sur chaque balle.
Sur la glace, les Ice Devils représentent la Belgique au hockey sur glace, tandis que les Silver Foxes, autre équipe masculine, misent sur la ruse et la vitesse. Et pour les amateurs d’ovalie, le rugby à XV a ses Black Devils (Diables noirs), version plus sombre mais tout aussi diabolique que leurs cousins footballeurs. Même les disciplines moins médiatisées ont leur animal : les biathlètes se baptisent Belgian Lynxes, et les nageurs de water-polo sont les Red Sharks, toujours prêts à mordre.
Il est aussi arrivé que l’équipe nationale de cyclisme sur route soit surnommée les Blue Birds.

La vitesse au cœur
Dans l’athlétisme, impossible de passer à côté des Belgian Tornados. Le relais masculin 4×400 m, plusieurs fois médaillé mondial, porte ce nom à merveille : rapide, puissant, imprévisible. Le relais féminin, les Belgian Cheetahs, leur emboîte le pas avec un nom tout aussi parlant. Quant aux Belgian Bullets, elles dévalent les pistes de bobsleigh à la vitesse d’une balle.
Et la touche belge, forcément décalée
Mais la palme de l’autodérision revient sans doute au relais mixte 4×400 m, surnommé les Belgian Waffles. Un nom sucré, croustillant et à l’humour résolument belge.
Ces surnoms racontent bien plus qu’une discipline : ils reflètent une identité, un esprit collectif, une manière de dire « on est petits, mais on a du mordant ». Et dans ce dictionnaire des émotions, chaque équipe écrit sa propre définition de ce qu’est la fierté nationale.