Cette année, il faut patienter un peu plus longtemps avant que le cyclo-cross ne s’enflamme vraiment. Car le 1er novembre, sur le Koppenberg, Thibau Nys fera son retour dans le champ — et ce n’est pas une petite rentrée.
Après un été passé sur l’asphalte — marqué par ses débuts dans le Tour de France et une escapade nord-américaineaux Grands Prix de Québec et de Montréal — Nys revient sur le terrain familier de son père, Sven Nys. Et le Koppenberg, justement, est un lieu où le nom Nys résonne depuis des décennies : le père y a remporté neuf victoires, le fils y a triomphé en 2023.

Pas question de dire adieu au cyclo-cross
Mais ce retour sera tout sauf une promenade de santé. Le redoutable “Bult van Melden” ne laisse personne indifférent. « Le Koppenberg, c’est là qu’on se met à nu », disait un jour Sven Nys. Un terrain parfait donc pour évaluer où en est Thibau, après un été où il est passé du pur spécialiste de la boue au coureur polyvalent qu’il devient.
Pourtant, il n’est nullement question pour lui de tourner la page du cyclo-cross. Au contraire : Nys junior reste profondément attaché à ce mélange unique d’explosivité, de technique et d’héroïsme que seule cette discipline offre. Et soyons honnêtes : le cyclo-cross a besoin de figures comme lui.

Les allrounders, essence de la magie
Aussi impressionnants que soient les purs spécialistes — Michael Vanthourenhout, Laurens Sweeck, Eli Iserbyt ou Toon Aerts — la magie, l’attention mondiale, la flamme sportive qui attire le grand public viennent des noms Nys, Van der Poel et Van Aert. Ces coureurs complets transcendent la discipline, illuminent le calendrier et redonnent aux fans le goût des duels épiques dans la boue.
Alors oui, on compte les jours. Jusqu’au 1er novembre. Jusqu’au Koppenberg. Jusqu’au moment où l’hiver du cyclo-cross commencera pour de bon — avec un Nys dans la boue, et la promesse de spectacle à chaque éclaboussure.



