Dans un groupe qualificatif composé de la Norvège, d’Israël, de l’Estonie et de la Moldavie, l’Italie partait favorite pour obtenir aisément son billet pour le prochain Mondial, qui se tiendra sur le continent américain. Sauf qu’à deux journées de la fin des qualifications, la Squadra Azzurra n’est toujours pas assurée de participer à la prochaine Coupe du Monde.

Balayée en Norvège lors du match inaugural (3-0), la nation quadruple championne du monde s’est d’emblée mise en difficulté. Si elle a ensuite péniblement relevé la tête face à la Moldavie (2-0), elle s’est surtout séparée de son sélectionneur, Luciano Spalletti.
Cinq victoires consécutives
Dans la foulée, c’est Gennaro Gattuso qui a pris les commandes de la Nazionale. Vainqueur du Mondial 2006 en tant que joueur, le désormais nouvel entraîneur de l’Italie a enchaîné les victoires, en dépit de scénarios parfois chaotiques (à l’image du succès fou 4-5 en Israël) et d’un collectif qui manque de qualité.
Toujours est-il qu’avec l’arrivée de Gattuso, les Azzurri ont retrouvé leur redoutable machiavélisme. « Peu d’équipes dans le monde peuvent dominer sans souffrir. Nous devons accepter de souffrir, avec une bonne mentalité », a expliqué le sélectionneur après la dernière victoire face à Israël (3-0). « On doit construire une équipe unie, forte sur le terrain et en dehors. »

Sportivement, avec leur 2e place dans le groupe I, les Transalpins sont assurés d’au moins disputer les barrages pour le Mondial aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Il persiste une infime chance de qualification directe. Pour ce faire, l’Italie devrait remporter ses deux derniers matchs (en Moldavie ce jeudi et face à la Norvège dimanche), tout en espérant un faux pas des Norvégiens contre l’Estonie.
En l’état, il faudrait une véritable catastrophe pour que la Norvège d’Erling Haaland, actuellement en tête du groupe, s’effondre après une campagne qualificative sans faute.
Gennaro Gattuso : « J’irai vivre loin de l’Italie »
Du côté méditerranéen, par la voie directe ou les barrages, il est exclu que l’Italie manque une troisième Coupe du Monde d’affilée. « Je prendrai les mérites si j’atteins l’objectif, sinon j’irai vivre loin de l’Italie », a indiqué Gennaro Gattuso, espérant « juste que Dieu nous garde les joueurs en bonne santé » à l’approche des importantes prochaines échéances.



