La Belgique n’est plus qu’à une victoire du mondial

Dans le tournoi de repêchage des qualifications pour la Coupe du monde de rugby 2027, le match contre le Brésil avait tout du piège pour la Belgique. Et il a bien failli l’être.

Largement battu 48-10 par les Samoa lors du premier match, le pays sud-américain apparaissait comme le plus faible du tournoi et la Belgique démarrait sa rencontre avec efficacité. Après 11 minutes, le marquoir du Sevens Stadium de Dubaï affichait 14-0. Mais la suite fut moins rose. Les Brésiliens ont mis plus d’impact, les Belges ont perdu en discipline et se sont même retrouvés à 14 (et même à 13 quelques minutes) pendant une demi-heure en seconde période.

Mais le caractère, la détermination noir-jaune-rouge et le banc ont permis aux Diables Noirs de se sortir de ce mauvais pas pour finalement s’imposer sur le fil 30-27, grâce à un essai de Maxime Jadot à la 79^e ! « L’analyse que je fais, à chaud, c’est que, l’autre jour, on s’était dit que les impact players devaient apporter plus. Aujourd’hui, les impact players nous ont fait gagner ce match », souriait Laurent Dossat. « C’est le supplément d’âme qui a payé », ajoute Jean-Maurice Decubber, le capitaine. « Les impact players nous ont donné un second souffle de fou. »

Cap sur les Samoa

Ce succès, le deuxième dans le tournoi après la Namibie, permet à la Belgique de continuer à croire en son rêve. Les hommes de Laurent Dossat ne sont désormais plus qu’à 80 minutes et un match contre les Samoa, mardi prochain, d’une qualification historique pour la Coupe du monde.

Pour cette rencontre, cette finale, les Diables Noirs iront avec une envie décuplée comme jamais. « Autant le mental pouvait être piège sur ce deuxième match, autant, là, on est à 80 minutes d’une Coupe du monde contre les Samoa. Mentalement, on va être frais à 200 % et ça va repartir très fort », lance Decubber.

Ce ne sera pas simple, bien évidemment, les Samoa étant une énorme machine du rugby mondial. Mais leur présence à ce tournoi signifie une chose : il y a quelque chose à jouer. Si Decubber et ses équipiers mettent autant de cœur, le rêve est permis.