Son nom vous êtes probablement familier. Et pour cause. À 22 ans, Lucas Oyen n’est pas un inconnu dans le Limbourg. Fils de Davy, ancien joueur de Genk, Anderlecht et Diable rouge à trois reprises, Lucas Oyen compte déjà 83 matchs joués avec l’équipe première du Racing. Mais pourquoi se retrouve-t-il à jouer, cette saison, avec les U23 des Genkois ? La faute à plusieurs blessures.
En juillet 2022, l’ailier s’était occasionné une rupture des ligaments croisés. Tenu éloigné des terrains jusqu’en mars 2023, il avait subi la même blessure un an plus tard, se retrouvant sur la touche jusqu’en décembre 2024. L’an dernier déjà, c’est donc avec Jong Genk qu’Oyen avait terminé la saison. Et à son âge, pour lui permettre de se relancer totalement, rester quelques mois de plus avec cette équipe réserve en Challenger Pro League était la meilleure solution. Ce n’est d’ailleurs qu’à partir du mois de septembre que le joueur est descendu d’un cran.
Magnifique pied gauche
Lucas Oyen n’est plus vraiment à présenter. Grand espoir du football belge à ses débuts, son étoile s’est un peu ternie avec ses blessures. Mais avec Jong Genk, le gaucher montre qu’il a toujours un coup de patte soyeux capable de faire la différence. En 9 matchs joués en D1B, Oyen a déjà planté 3 buts, dont un doublé contre les Francs Borains.
Sa conduite de balle, sa technicité, sa facilité à trouver des espaces via des passes en font un joueur redoutable. Rien d’étonnant, avec sa présence dans le onze, que Jong Genk réalise une saison plus tranquille que l’an dernier. Oyen bonifie ses équipiers et permet à son équipe de jouer plus haut et, peut-être aussi, de manière moins naïve.
Formé comme numéro 10, sa présence sur le flanc n’en fait pas un ailier de débordement, mais plutôt un meneur de jeu excentré. Avec le ballon, il rentre dans le jeu pour faire mal, laissant le soin à son arrière-gauche de prendre le couloir. Un jeu de dédoublement qui perturbe les défenses adverses.
Reste désormais à voir si Lucas Oyen va pouvoir continuer à enchaîner pour retrouver une place en équipe première. Genk en profiterait pleinement.
