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En Wallonie, la construction de l’Easi Arena donne des idées. Ainsi, après le Sporting de Charleroi, le RAEC Mons ou encore l’Union Rochefortoise, l’UR Namur s’est dernièrement mise à rêver d’une nouvelle enceinte.

Actuellement en troisième division (D1 ACFF), Namur évolue au stade Adeps. Une infrastructure communale vers laquelle ont dû migrer les Merles à l’aube de la saison 2023-2024. En cause, la démolition de leur fief des Bas-Prés, appelé à devenir un… parking. Une spécificité chère à la Capitale de la Wallonie. En effet, à Namur, déjà trois stades ont été rasés pour se transformer en zones de stationnement.

Toutefois, la situation pourrait changer dans un futur proche. Bernard Annet, président de l’Union Namur, a évoqué son ambition d’ériger une nouvelle arène pour les Jaune et Noir. Son souhait ? Un stade urbain de 8.000 places, où football, culture, commerces et logements cohabiteraient.

Inspiré d’un stade finlandais

L’inspiration namuroise est à trouver du côté de Tampere, en Finlande. Le Tammela Stadium « a été bâti dans une philosophie écoresponsable et de mobilité douce. Quand on l’a découvert, on s’est dit qu’il était envisageable de décliner un tel stade sur le territoire de la ville de Namur », a détaillé le président.

© Orange Pictures / Photo News

Si les Namurois occupent pour l’instant le bas de tableau au troisième échelon national, ils rêvent néanmoins d’atteindre un jour le football professionnel.

« Dans le stade actuel, ce n’est pas envisageable », a-t-il précisé. Et de poursuivre au micro de la RTBF : « Il faut être ambitieux. Il n’est pas prétentieux, pour la septième ville de Belgique, de vouloir monter dans le foot professionnel. Notre position au classement n’hypothèque absolument pas cette ambition. Le projet immobilier va tirer le projet sportif, c’est certain. »

Est-ce vraiment réaliste ?

Si le dessein est effectivement ambitieux, les projets de construction ou de rénovation de stade sont légion depuis la nuit des temps au sein de la capitale wallonne. Si l’UR est effectivement un club emblématique dans le paysage amateur belge, n’oublions pas que même lors de son dernier passage en Challenger Pro League, entre 2007 et 2009, Namur peinait à attirer les foules et à mobiliser les fans.

© Photo News

Par ailleurs, si Bernard Annet espère une issue favorable d’ici 2030, la question du financement n’a pas été évoquée, pas plus que la localisation dudit stade, même si « trois à quatre sites sont envisagés. »

Il faudra assurément s’armer de patience. Comme le confirme l’adage : « On dit que les Namurois sont lents, mais quand ils sont dedans, ils y sont pour longtemps. »

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Football

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