La Coupe du monde de géant disputée vendredi à Copper Mountain a offert une nouvelle confirmation de la dynamique actuelle du ski alpin belge. Quelques jours après le podium d’Armand Marchant à Gurgl, Sam Maes a, à son tour, hissé le drapeau noir-jaune-rouge parmi les meilleurs en prenant la 7e place ex aequo d’un tracé long et exigeant dans le Colorado. Parti avec le dossard 20, le skieur anversois installé en Autriche a réalisé la meilleure performance de sa carrière dans l’élite mondiale.
L’épreuve a été dominée par l’Autrichien Stefan Brennsteiner. Auteur du meilleur temps lors de la première manche, le skieur de Salzbourg a su profiter de son dossard n°1 avant de convertir son avantage en première victoire après 81 départs en Coupe du monde. Il a devancé Henrik Kristoffersen de près d’une seconde, tandis que Filip Zubcic a complété le podium à plus d’une seconde du vainqueur.
Une remontée solide
Maes, classé 15e après la manche initiale avec un retard de 1’’55 sur Brennsteiner, a signé un second tracé maîtrisé. Son 7e chrono sur ce parcours final lui a permis de remonter huit positions pour s’installer dans le top 10 à 1’’34 du vainqueur. Le Belge a toutefois montré des signes de fatigue sur le bas du parcours, un secteur particulièrement long et physique, avant de franchir la ligne d’arrivée.
Jusqu’ici, son meilleur résultat en Coupe du monde était une 9e place décrochée en mars dernier à Hafjell. Cette progression confirme son installation progressive parmi les spécialistes réguliers du géant, discipline dans laquelle il prend la 10e place du classement provisoire de la spécialité.
Un début de saison animé
La course a également été marquée par la sortie de piste du quadruple tenant du gros globe, Marco Odermatt. Le Suisse, vainqueur du Super-G la veille, a vu s’interrompre sa série remarquable de 23 courses consécutives dans le top 7. Il conserve malgré tout la tête du classement général devant l’Autrichien Marco Schwarz et le Norvégien Kristoffersen.
Pour la Belgique, ce début de saison s’annonce prometteur. Armand Marchant figure 14e du général tandis que Sam Maes pointe désormais à la 16e place, ce qui confirme une dynamique collective rare dans l’histoire nationale du ski alpin.
