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Le Grand Prix du Qatar a marqué un tournant majeur ce dimanche dans la lutte pour le titre mondial. Max Verstappen s’est en effet imposé à Doha au terme d’une course largement influencée par une décision stratégique qui a fragilisé les ambitions de McLaren. Déjà victorieux une semaine plus tôt, le pilote Red Bull revient désormais à douze points de Lando Norris. Et comme si ça ne suffisait pas : Oscar Piastri reste lui aussi en lice pour le sacre à une seule manche de la fin.

Le départ a immédiatement redistribué les rôles : Oscar Piastri conservait son avantage depuis la pôle, tandis que Max Verstappen dépassait Lando Norris avant le premier virage. Mais le scénario a totalement basculé au septième tour lorsqu’un accrochage entre Pierre Gasly et Nico Hülkenberg a provoqué la sortie de la voiture de sécurité. La fenêtre d’arrêt obligatoire, imposée par la limite de 25 tours par train de pneus, s’ouvrait alors…

© Eric Alonso/PsnewZ/Photo News

La stratégie de McLaren se retourne contre elle

Comme on s’y attendait, la quasi-totalité du plateau a choisi de rentrer immédiatement aux stands, sauf McLaren… qui a décidé de maintenir ses deux voitures en piste. Cette option, pensée sans doute pour offrir davantage de flexibilité en fin de course, s’est révélée largement contreproductive. Car avec son arrêt précoce, Verstappen s’est retrouvé idéalement placé et… avec un passage au stand de moins à effectuer.

Et la sentence ne s’est pas fait attendre : lorsque les McLaren ont finalement réalisé leur première pause, Piastri est ressorti au cinquième rang et Norris au même niveau un tour plus tard. Le second cycle d’arrêts n’a fait que confirmer cette erreur d’appréciation : l’Australien repassait par les stands au 42e tour, laissant la voie libre au pilote Red Bull, tandis que Norris perdait encore du terrain lors de son propre arrêt deux tours plus tard.

© Eric Alonso/PsnewZ/Photo News

Aux avant-postes, Verstappen n’avait donc plus qu’à contrôler son allure et il n’a plus jamais rencontré d’opposition. Derrière lui, Piastri est toutefois parvenu à limiter les dégâts avec une seconde place. C’est Carlos Sainz qui a complété ce podium inattendu en tirant parfaitement parti du rythme constant imprimé au volant de sa Williams. Après avoir dépassé Kimi Antonelli, Lando Norris est revenu à la quatrième position, mais il n’a rien pu faire pour éviter la troisième place de l’Espagnol.

Une finale à trois à Abu Dhabi

Ce Grand Prix totalement fou relance le championnat comme rarement avant un dernier acte. Norris conserve la tête avec 408 points, mais Verstappen revient à 396 et Piastri à 392. Avec 25 unités encore en jeu, les trois pilotes conservent donc tous une chance réelle d’être couronnés dimanche prochain à Abu Dhabi.

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Formule 1

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