Trois ans après avoir quitté le circuit professionnel, Serena Williams refait surface dans un registre inattendu : celui des athlètes soumis aux contrôles de l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis. À 44 ans, la légende américaine apparaît à nouveau dans le programme de localisation des joueuses, un dispositif qu’elle n’avait plus l’obligation de suivre depuis sa retraite annoncée en septembre 2022. Cette réinscription, qui date d’octobre 2025, constitue pourtant une étape incontournable pour toute sportive envisageant de reprendre la compétition. Selon le règlement en vigueur, une ancienne joueuse doit être disponible pour des contrôles hors compétition pendant une période minimale de six mois avant un retour officiel.
Le début d’une préparation ?
L’apparition de son nom sur cette liste ne s’accompagne d’aucune communication de sa part. Pourtant, ce seul élément suffit à relancer les interrogations sur ses intentions. Chez les Williams, les frontières entre retraite et compétition ont souvent été mouvantes. Venus Williams en incarne le meilleur exemple puisqu’elle a multiplié les retours épisodiques. Et ça lui a réussi puisqu’elle s’est même imposée à 45 ans après plus d’un an d’absence. L’idée que Serena puisse emprunter une voie similaire pourrait donc faire sens renforcé justement par ce contexte familial.
L’US Open ?
Si aucune échéance n’a été évoquée, une hypothèse domine : un retour à l’US Open, théâtre symbolique de ses adieux et tournoi dont elle demeure l’une des figures les plus marquantes. Le double mixte est redevenu l’une des attractions du rendez-vous new-yorkais et il pourrait représenter un format adapté. Son palmarès monumental – constitué de 23 titres du Grand Chelem – exclut toute nécessité de viser de nouveaux records. La motivation d’un tel retour résiderait alors davantage dans le plaisir du jeu et la dimension événementielle. À suivre…
