Rejoint dans les dernières secondes par l’Olympic Charleroi (3-3), samedi, le RWDM a perdu plus que deux points. Les Bruxellois ont perdu en crédibilité et le staff, avec Frédéric Frans en tête de gondole en a payé les pots cassés. Dimanche soir, on a appris par voie de communiqué que le club remerciait son entraîneur ainsi que ses deux adjoints : Michaël Jonckheere et Dries Van Meirhaeghe.
Si la direction avait pourtant réitéré sa confiance dans le coach il y a quelques semaines, consciente que les problèmes actuels n’étaient pas uniquement dû au management de Frans, elle a toutefois compris qu’un changement était rapidement nécessaire. Car la position de l’entraîneur n’était plus tenable, malgré pas mal de circonstances atténuantes.
Pas de progression
En place depuis le 26 juillet, on savait que Frédéric Frans aurait besoin d’un peu de temps avant de pouvoir imprimer sa griffe à l’équipe. Cependant, au bout de 4 mois, impossible d’en déceler la moindre trace. C’est bien simple, son RWDM semblait avancer sans plan de jeu précis. Les absences de Ziani et Robail n’ont pas aidé, mais le coach n’a jamais réussi à trouver un plan B.
Si chaque semaine il répétait que son envie était de faire progresser son jeune groupe, on ne voyait pas d’amélioration. Les joueurs répétaient les mêmes erreurs, certains chaque semaine. L’équipe paraissait stagner, et pire, même régresser sur certains matchs. Tactiquement, ce RWDM ne proposait pas grand-chose tout en affichant de grosses lacunes.
Avait-il encore la main sur le groupe ?
La question se pose de savoir si le message de Frédéric Frans passait encore auprès de son groupe. Disons le d’emblée, ce dernier n’a jamais donné l’impression de lâcher son entraîneur. Mais les joueurs paraissaient cramer mentalement, comme englué dans une spirale négative et une crise de confiance pour lesquelles Frans n’avait pas la recette pour les en sortir.
Avec ce changement de staff, la direction espère donc amener de l’air frais au groupe. Pour l’instant, c’est l’entraîneur des U21, Christ Bruno, qui coachera l’équipe ad interim. La direction devra trouver rapidement l’homme idéal pour relancer la machine car Molenbeek doit de nouveau avancer. Et urgemment.
