101
Views

Sur le circuit de Djeddah, où se déroule ce week-end le Grand Prix d’Arabie saoudite, Verstappen reste calme face aux questions persistantes sur le futur qui l’attend. Alors que les rumeurs d’un éventuel départ de Red Bull continuent de circuler, il choisit de concentrer son énergie sur l’amélioration de la voiture.

Et c’est nécessaire. Car la RB21 s’avère capricieuse et difficile à régler. À Bahreïn, Verstappen a eu du mal à contrôler la voiture, et sur le plan stratégique, tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Un arrêt au stand trop long et une mauvaise position sur la piste l’ont contraint à se livrer à des courses de rattrapage contre des équipes comme Haas et Alpine, une situation inhabituelle pour le triple champion du monde.

© MPS Agency/Photo News

Problèmes techniques et grognements stratégiques

La frustration règne chez Red Bull. La soufflerie ne fournit pas les données correctes, ce qui empêche l’équipe de régler la voiture de manière optimale sur chaque circuit. Bien qu’une nouvelle soufflerie soit en cours de construction, elle ne sera opérationnelle que la saison prochaine. D’ici là, il faudra continuer à chercher la solution.

Le problème ne se limite pas à la technologie. Red Bull a vu plusieurs figures de proue partir ces derniers mois. Le concepteur Adrian Newey, l’ingénieur en chef Rob Marshall et le directeur sportif Jonathan Wheatley, entre autres, ont choisi de se lancer dans une nouvelle aventure. Ce ne sont pas des noms insignifiants. Même le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a admis à Melbourne qu’il faudrait du temps pour remplacer de telles personnes. Leur départ se fait sentir, et cela se traduit sur la piste.

La domination de Red Bull s’est construite pendant des années sur la stabilité et le savoir-faire. Maintenant que ces fondations vacillent, l’écart avec des équipes comme McLaren et Ferrari se réduit rapidement.

« Je suis heureux ici, mais pas avec la voiture »

Verstappen souligne qu’il se sent toujours chez lui chez Red Bull, mais que la voiture ne veut tout simplement pas suivre. À ses yeux, il n’y a pas lieu de paniquer ou de partir, mais la situation n’est pas idéale. « On ne part pas comme ça parce qu’on n’est pas le plus rapide pour le moment », a-t-il déjà fait savoir.

Il espère une amélioration pour le Grand Prix d’Arabie saoudite. Sur un circuit où l’usure des pneus – actuellement le point faible de Red Bull – est moins cruciale, il estime avoir des chances de terminer plus près de Ferrari et Mercedes. Sur le papier, McLaren semble toujours avoir une longueur d’avance.

Le fait que Verstappen se contenterait d’une place sur le podium avant même le départ en dit long sur la situation actuelle. La victoire ne semble plus aller de soi. Mais tant qu’il pourra tirer le maximum de chaque course, sa motivation restera intacte.

Catégories :
Formule 1

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *