« C’était Dieu déguisé en Michael Jordan »
Deuxième saison NBA pour le jeune MJ et déjà une présence en playoffs face aux Boston Celtics, finalistes l’année précédente et futurs champions. Si les Celtics remporteront le premier tour de ces PO en 1986, Michael Jordan leur aura volé la vedette lors du game 2. L’arrière des Bulls aura tout fait : paniers à mi-distance, dunks, lay-up acrobatiques… Ses stats sont incroyables : 63 points, 6 assists et 5 passes décisives. Le plus grand compliment viendra de l’un de ses adversaires, la légende Larry Bird : « Ce n’était pas Michael Jordan. C’était Dieu déguisé en Michael Jordan ». Ces 63 points inscrits restent la plus grande performance offensive de l’histoire de la NBA en playoffs !
55 points après son retour à la compétition
18 mars 1995, un communiqué de presse arrive dans les rédactions américaines. Deux petits mots : « I’m back ». Michael Jordan sort de sa retraite et revient en NBA, en portant le numéro 45. Le futur GOAT a un peu de mal pour son retour (c’est relatif) : 19 points à 7/28 contre Indiana, 21 points à 7/23 contre Orlando. Tout ça, c’était avant sa prestation XXL face aux… New York Knicks, l’une de ses victimes préférées. MJ inscrit 55 points à 56% de réussite et remontre déjà toute l’étendue de son talent, en attaque comme en défense. Les autres franchises sont prévenues : Michael Jordan n’a pas changé, 9 jours à peine après son retour.
The Shrug Game, un haussement d’épaules légendaire
Tous ceux qui ont voulu imiter Michael Jordan a leur niveau ont un jour haussé les épaules, comme lui lors du Shrug Game. Game 2 des Finals 1992 face aux Blazers, Michael Jordan plante 6 trois points consécutifs. Une arme offensive qui ne fait pas forcément partie de son arsenal, et qui étonne tout le monde ce soir-là, lui le premier. Après avoir inscrit son 6e panier, il se tourne vers la table de marque et hausse les épaules du genre « je n’en peux rien, tout rentre ».
