Luca Brecel a livré une performance magistrale contre Ding en s’imposant 13-4 dans un match clairement à sens unique. Les spécialistes Jimmy White et Alan McManus n’ont pas tari d’éloges : « c’est l’une des meilleures sessions de snooker jamais vues », a-t-on entendu sur Eurosport. Le Belge a été livré une prestation quasi parfait, ne laissant aucune chance à son adversaire. Mais dans cette démonstration se cache aussi un danger : sera-t-il la prochaine victime de la malédiction ?
Des noms prestigieux comme Ronnie O’Sullivan, Mark Selby, et même Judd Trump sont tombés cette saison après une victoire contre Ding. Même Ross Muir, qualifié automatiquement au tour suivant après un forfait de Ding au German Masters, a perdu. La série noire a commencé lors du Shanghai Masters en 2023 et elle continue d’alimenter les discussions dans le monde du snooker. Selby a presque fait mentir la malédiction, mais il s’est écroulé en finale du Tour Championship après avoir mené 8-5.
Brecel redresse-t-il la tête ?
Cela dit, malgré cette statistique, l’optimisme reste de mise. Dans la première session contre Judd Trump, Brecel a montré des signes encourageants. Mené 1-5, il a trouvé les ressources pour revenir à 3-5, réduisant ainsi l’écart à une distance largement surmontable. On connaît son talent pour retourner les situations mal engagées dans les grandes compétitions. Tout porte à croire que cette journée sera riche en suspense.
Brecel est toutefois un habitués des « malédictions ». Il a déjà fait les frais de la fameuse « Crucible Curse » dans laquelle un premier champion du monde ne réussit jamais à conserver son titre l’année qui suit à Sheffield. Mais pour McManus, une victoire contre Trump ferait de Brecel un favori logique pour un deuxième sacre mondial.
La “malédiction de Ding” est-elle un hasard ou une statistique ? La réponse sera rapidement fournie. Une chose est sûre : tous les regards sont braqués sur Brecel. S’il surmonte cette épreuve mentale, son parcours pourrait entrer dans la légende.
