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Fait remarquable, les supporters de la Juventus et de la Lazio, rivaux dans le football, ont uni leurs voix pour scander le célèbre « Olé, olé olé olé, Sinner, Sinner ». Preuve que Sinner est désormais devenu une icône sportive nationale dans son propre pays.

Des coups puissants et des dropshots rasants

Sur le terrain, le résultat était clair. Lors de son premier match sur la terre battue du Foro Italico, il s’est relativement facilement débarrassé de l’Argentin Mariano Navone, 6-3, 6-4. Le public a eu ce qu’il attendait depuis des mois : un Sinner dominant qui a fait la différence avec ses coups puissants et ses dropshots tranchants. Même s’il a encore montré quelques signes de maladresse, comme un smash hésitant et quelques fautes que l’on lui voit rarement commettre, l’Italien est toujours resté maître du jeu.

Le match contre Navone était un test important pour Sinner, non seulement sur le plan physique après plusieurs mois d’absence, mais surtout sur le plan mental. Même dans un match apparemment confortable, il a remarqué que le rythme de la compétition ne peut pas être simulé à l’entraînement. De petites imprécisions et des moments de déconcentration l’ont obligé à rester vigilant jusqu’à la fin.

Son deuxième tour a été encore plus difficile, notamment parce que Jesper de Jong, après son exploit surprise contre Alejandro Davidovich Fokina, a démarré avec beaucoup d’enthousiasme. Le Néerlandais a même réussi à remonter deux fois au score dans le premier set. Mais au moment décisif, c’est à nouveau Sinner qui a fait la différence. À partir de 4-4, il a passé la vitesse supérieure et, après une chute malheureuse de De Jong dans le deuxième set, l’Italien a eu le champ libre.

© Fabrizio Corradetti/Ipa Sport/Photo News

La barre est plus haute que jamais

Sinner est toutefois conscient que tout ne fait que commencer. Dans son quart du tableau, il affrontera des spécialistes tels que Francisco Cerundolo et Casper Ruud, deux puristes de la terre battue qui se sentent à l’aise dans les longs échanges et aiment casser le rythme. Ruud, qui vient de remporter le titre à Madrid, semble notamment retrouver sa meilleure forme et a soif de victoires.

Pour Sinner, il s’agira donc de retrouver petit à petit ses automatismes et de se débarrasser de sa nervosité. Car même s’il est porté par le public italien et qu’il est devenu le visage d’une nation en quête de triomphes sportifs internationaux, il sait que la barre est plus haute que jamais.

À Rome, il a déjà prouvé qu’il avait les bases. Il s’agit maintenant de poursuivre sur cette lancée dans ce qui sont traditionnellement ses matchs les plus difficiles du tournoi.

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Tennis

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