Une voiture trop loin du compte
Le constat est simple : la SF-24 n’a pas le rythme. Dépassée par Red Bull, Mercedes et même McLaren, la monoplace rouge manque de régularité et de vitesse. Un aveu partagé par Hamilton : « Notre voiture n’est pas assez rapide. La fenêtre d’utilisation est très mince. » Résultat : une seule éclaircie jusqu’ici, cette victoire en course sprint en Chine. Le reste ? Des places d’honneur et une Ferrari trop timide dans le haut du classement.
Leclerc mène la danse
Côté garage, Charles Leclerc domine le duel. En qualifications, c’est 5-1. En course, 6-0. Mais pas de quoi s’enflammer : le Monégasque en est à sa 7e saison chez Ferrari, il connaît tout le monde. Pour Hamilton, tout est à construire. « Quand je suis arrivé chez Mercedes, les six premiers mois ont été très compliqués. Il faut apprendre à travailler avec des ingénieurs habitués à un autre style de pilotage », confie le Britannique.

Une question de temps ?
Lewis Hamilton reste convaincu : la voiture a du potentiel, et il compte bien le prouver. « J’espère qu’on pourra exploiter tout ça dans les semaines à venir. Je suis prêt à me battre. » Encore affûté, le septuple champion du monde attend que Ferrari tienne enfin ses promesses. Mais le temps presse, et les fans commencent à s’impatienter.