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La fin d’un désert francilien

Pendant des décennies, le deuxième grand club parisien relevait du fantasme. Tandis que d’autres capitales vibraient à deux ou trois clubs, Paris n’avait qu’un seul géant. Ce vendredi, le Paris FC a brisé ce plafond de verre après 46 ans hors de l’élite.

Le club du sud de la capitale, restructuré par la famille Arnault et soutenu par Red Bull, voit désormais plus loin. Fini les échecs en playoffs. Cette fois, la montée est réelle. Et assumée.

Pas là pour faire de la figuration

« Il y a un grand club à Paris, on le sait… mais on vient pour exister », a lancé Pierre Ferracci, président du club. En coulisses, le projet est clair : s’appuyer sur le vivier local, copier le modèle de l’Atalanta, et se stabiliser dans l’élite avant de viser plus haut.

Huit recrues expérimentées de Ligue 1 sont attendues cet été pour entourer les Cafaro, Krasso et Maxime Lopez. Objectif : top 10 dès la première saison.

© Michtof/PsnewZ/Photo News

Un derby 100 % parisien… à quelques mètres près

PSG–PFC : une affiche qui prendra vie au Parc ou à Jean-Bouin, stades voisins. Même si l’histoire est encore à écrire, l’idée d’un vrai derby parisien va forcément attirer les projecteurs.
Et au passage, offrir à la Ligue 1 une bouffée d’air frais dans un paysage dominé par un PSG souvent trop seul.

En Île-de-France, le football monte d’un cran : deux clubs en L1, un en L2, trois probables en National… Et des projets qui bourgeonnent jusqu’en N2. Cet été, Paris ne dormira pas.

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Football

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