Enfin une réussite entre van Aert et Kooij
Lors des sprints précédents, la collaboration entre van Aert et Kooij était encore hésitante. À Lecce, van Aert n’avait pas les jambes pour un lead-out, à Naples il a surpris avec une attaque précoce dans le dernier kilomètre. Cette fois, ça a mieux fonctionné : van Aert a lancé Kooij à environ 700 mètres de la ligne, qui a parfaitement suivi.
« Quand il a accéléré dans le dernier kilomètre, j’ai pensé : ‘c’est peut-être un peu tôt’. Mais c’est van Aert, il peut tenir un tel effort longtemps », a déclaré Kooij après la course.
« Ce ne serait pas suffisant au Tour »
Pourtant, l’ancien coureur Bobbie Traksel a souligné que la performance n’était pas parfaite. « On dirait qu’on chipote, car le lead-out de van Aert est phénoménal. Mais si tu fais ça au Tour de France, tu ne gagnes pas », a-t-il déclaré dans le podcast Kop over Kop. Selon Traksel, van Aert aurait dû mieux se placer à droite, près des barrières.
Thijs Zonneveld a rappelé que Kooij a aussi bénéficié de l’absence de plusieurs sprinteurs de haut niveau dans ce Giro. « Si quelqu’un arrive de derrière avec deux ou trois coureurs rapides… Kooij a aussi eu la chance que beaucoup de sprinteurs rapides ne soient pas présents dans ce Giro. »
Van Aert vise une victoire d’étape vendredi
Peu de temps pour célébrer, car van Aert se concentre déjà sur la treizième étape vendredi. L’arrivée se situe au sommet d’une côte de 800 mètres à 10 %, avec un passage à 12 %. « Le final devrait me convenir », a confié van Aert.
Les coureurs parcourront 180 kilomètres entre Rovigo et Vicence. La fin d’étape s’annonce difficile, ce qui joue en faveur des puncheurs comme van Aert. Son grand rival sera Mads Pedersen, qui, avec son équipe Lidl–Trek, veut rendre la fin de course sélective pour empêcher les sprinteurs comme Kooij de se battre pour la victoire.
Pour van Aert, une deuxième victoire dans ce Giro serait aussi spéciale : sa famille sera présente à l’arrivée, avant de retourner en Belgique pour la fête d’école à Herentals.
