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Comme si la crise au RSC Anderlecht n’était pas déjà assez profonde. Les Mauves voient leur attaquant vedette Kasper Dolberg quitter le navire pour retourner là où tout a commencé pour lui : l’Ajax Amsterdam. Montant du transfert : 10 millions d’euros, plus 2 millions de bonus. De quoi équilibrer le mercato bruxellois sur le plan financier, mais au prix d’un énorme problème en attaque.

Pourquoi Dolberg part-il ?

Plusieurs raisons expliquent le départ de l’international danois. Autant pour les finances du club que pour ses ambitions personnelles, un transfert apparaissait comme la meilleure solution.

La trésorerie anderlechtoise

Côté finances, Anderlecht a dépensé lourdement cet été : 16,2 millions d’euros selon Transfermarkt.be. Pour compenser, le club espérait vendre certains joueurs, comme Jan-Carlo Simic, Yari Verschaeren, Mats Rits ou encore Mario Stroeykens, en fin de contrat l’été prochain. En vain. Les seuls départs actés furent ceux de Louis Patris et Theo Leoni, rapportant un peu plus de 2 millions d’euros.

Pas forcément catastrophique, pensait-on, car une autre source de revenus était envisagée : la Conference League. Une qualification pour la phase de groupes aurait rapporté environ 5 millions. Mais vous connaissez la suite : Anderlecht a été éliminé et ne disputera aucune compétition européenne, privant le club de cette manne financière.

Résultat : sans ventes significatives et sans Europe, il ne restait qu’une option pour équilibrer la balance des transferts — sacrifier son meilleur joueur.

L’ambition de Dolberg

L’élimination européenne a fait mal non seulement au portefeuille du club, mais aussi aux ambitions de Dolberg lui-même. L’attaquant rêvait de briller sur la scène européenne, ce qu’il ne pouvait plus espérer à Bruxelles. À l’Ajax, en revanche, il retrouve la Ligue des champions et l’opportunité de montrer son talent au plus haut niveau.

Pourquoi ce départ pose problème

Financièrement, la balance est désormais à peu près équilibrée. Mais sportivement, Anderlecht encaisse un coup dur.

Le club perd son joueur le plus décisif et ne dispose pas d’un remplaçant de même calibre. Le deuxième attaquant, Luis Vázquez, n’affiche pas les mêmes statistiques (44 buts en 96 matchs pour Dolberg) et avait déjà montré ses limites la saison passée lorsque le Danois était blessé.

La nouvelle recrue Adriano Bertaccini ? Elle est déjà indisponible, victime d’une blessure au genou à Athènes, avec deux mois d’arrêt. Reste le jeune Mihajlo Cvetković, 18 ans. Talentueux, certes, mais encore trop tendre et pas vraiment impressionnant avec les espoirs.

Les supporters, déjà frustrés, voient donc leur buteur vedette s’en aller et Anderlecht se retrouve avec une attaque décimée. La personne qui doit trouver une solution : Olivier Renard.

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Football

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