Carlos Alcaraz a confirmé une nouvelle fois qu’il est l’homme des grands rendez-vous. Dans une finale très attendue de l’US Open, le joueur espagnol a pris le dessus sur Jannik Sinner en quatre manches (6-2, 3-6, 6-1, 6-4) pour décrocher son deuxième titre du Grand Chelem de la saison. Mais avant même que les joueurs ne frappent la première balle, une autre personnalité avait déjà fait parler d’elle : Donald Trump.
Un retard causé par le dispositif de sécurité
La soirée new-yorkaise n’a pas commencé comme prévu. En raison de la présence de l’ancien président américain dans les tribunes, des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place. Une seule entrée était accessible, ce qui a provoqué de longues files d’attente. Résultat : la finale a été retardée d’une heure, au grand mécontentement des spectateurs, dont beaucoup ont hué Trump lorsqu’il est apparu à l’écran.
Un choc entre les deux meilleurs du monde
Une fois la rencontre lancée, le spectacle a tenu toutes ses promesses. Comme à Roland-Garros et à Wimbledon, le tennis mondial a eu droit à un duel entre le numéro 1 et le numéro 2 de la hiérarchie : Jannik Sinner face à Carlos Alcaraz. Le premier jeu, long de neuf minutes, a annoncé la couleur d’un match accroché.
Mais dès la première manche, Alcaraz a pris le dessus (6-2). L’Italien a répliqué en s’emparant du deuxième set (6-3), mais la troisième manche a tourné à la démonstration de l’Espagnol (6-1). Dans la quatrième, une seule rupture a suffi à Alcaraz pour conclure l’affaire (6-4) et soulever son deuxième trophée à Flushing Meadows.
Changement de hiérarchie
Cette victoire permet au joueur de 21 ans de détrôner Sinner et de s’installer sur le trône du tennis mondial. Il s’agit de son quatrième titre majeur, après l’US Open 2022, Wimbledon 2023 et Roland-Garros 2024.
L’équilibre reste néanmoins remarquable entre les deux rivaux : chacun compte deux titres du Grand Chelem cette saison. Sinner a triomphé à l’Open d’Australie et à Wimbledon, Alcaraz à Paris et désormais à New York. Pour le reste du circuit, la domination de ce duo devient inquiétante : aucun autre joueur n’a remporté un majeur depuis huit tournois consécutifs.
Une question reste ouverte : qui parviendra à briser l’hégémonie Alcaraz-Sinner ?
