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Les manifestations pro-palestiniennes continuent de marquer cette Vuelta. Après l’épisode de Bilbao, c’est au tour de Pontevedra d’être le théâtre de nouveaux incidents. Des protestataires ont bloqué la route sur l’ascension finale, contraignant l’organisation à neutraliser les huit derniers kilomètres et à installer la ligne d’arrivée au pied de la montée. Cette fois-ci, contrairement à Bilbao, nous avons eu un vainqueur : Egan Bernal.

Une Vuelta minée par les incidents

Ce n’est plus une surprise : les protestations pro-palestiniennes se multiplient sur cette Vuelta, et l’étape 16 n’a pas fait exception. Comme lors de la 11ᵉ étape, les coureurs et les spectateurs ont été les victimes collatérales de l’action des manifestants.

La police espagnole a bien tenté de disperser la foule, mais sans succès. La décision est tombée rapidement : pas d’arrivée au sommet, et une conclusion prématurée au pied de la côte. Résultat : fini le spectacle attendu dans le final.

Bernal domine Landa

Privée de son épilogue en montagne, l’étape a accouché d’un duel réduit à une simple explication au sprint entre Egan Bernal, ancien vainqueur du Tour, et Mikel Landa, porté par son public. Le Colombien s’est montré le plus rapide.

Après sa victoire, Bernal a réagi brièvement : « Une victoire reste une victoire. Depuis que j’ai perdu du temps au général, je visais une étape, surtout en portant ce maillot national. »

« Dans l’ensemble, ce fut une belle étape, difficile mais avec une bonne collaboration avec Landa. Quand nous avons appris que la course serait raccourcie, il n’y avait plus qu’à se jouer la victoire au sprint. C’est un succès qui restera gravé longtemps », a conclu le Colombien.

© Cor Vos/Photo News
Catégories :
Cyclisme

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