Il y a un an, après avoir voyagé entre la France et l’Espagne, Kays Ruiz-Atil posait ses bagages en Belgique.
À peine âgé de 23 ans, le joueur à vocation offensive affiche déjà un riche CV. Formé à l’Olympique Lyonnais, il s’est ensuite envolé pour Barcelone avant de rejoindre le Paris Saint-Germain. À l’époque, la presse prédisait un avenir radieux à ce Français de naissance, Marocain de nationalité sportive et… Espagnol d’origine.
Seulement, la carrière de Ruiz-Atil n’a jamais vraiment décollé au plus haut niveau. Après le PSG et le Barça B, où il n’a disputé que des bribes de matchs, le natif de Lyon a rejoint Auxerre. Sur les terres de l’iconique Guy Roux, le joueur n’a pas rencontré plus de succès. Il n’est apparu qu’une seule fois sous les couleurs de l’AJA.
Du Paris Saint-Germain aux Francs Borains
Depuis l’été 2024, Kays Ruiz-Atil évolue en Challenger Pro League, aux Francs Borains. « Je repars d’une feuille blanche en signant ici », avait-il déclaré à l’époque. « J’ai fait des erreurs dans le passé, je les ai comprises, j’ai beaucoup appris et je suis prêt à rebondir. Je suis déterminé. Le projet du RFB est idéal pour moi. »
Malgré de belles performances la saison dernière et des statistiques honorables (22 matchs disputés, quatre buts et cinq passes décisives), le garçon est rentré dans les rangs en 2025-2026. À ce jour, il n’a disputé que 175 minutes sur les pelouses de Challenger Pro League, sans jamais être décisif.
Kays Ruiz-Atil, bad boy et… récidiviste
Et ce n’est pas près de s’améliorer. Parfois considéré comme un « bad boy » dans ses précédents clubs, Kays Ruiz-Atil a récidivé. Le week-end dernier, face aux RSCA Futures (3-3), l’attaquant a écopé d’un carton rouge à la suite d’un violent coup de tête asséné à Joël Kana.
La sanction ne s’est pas fait attendre. Le Marocain est suspendu jusqu’au 18 décembre. Il manquera donc les… neuf prochains matchs de son équipe. Pourquoi la punition est-elle si sévère ? En plus des six matchs de suspension infligés par la Commission de discipline pour son récent geste, cette dernière a ajouté trois matchs supplémentaires, consécutifs à un sursis datant du 4 décembre 2024.
Pour l’heure, les Francs Borains du président Georges-Louis Bouchez sont 14e de Challenger Pro League et ne comptent que six points. S’ils visaient initialement le Top 6, les Borains luttent désormais pour le maintien en D1B.
