Un départ prometteur
Matthias Casse entame son tournoi face à un visage familier : l’Autrichien Shamil Borchashvili. Invaincu lors de leurs quatre précédentes confrontations, le judoka belge ne tremble pas. Il domine les échanges et pousse rapidement son adversaire à la faute. Résultat : trois shidos en moins de trois minutes, synonyme de qualification pour les huitièmes de finale.
Un combat rugueux en huitièmes
Face au judoka des Émirats arabes unis, Gadzhimurad Omarov, le combat s’avère plus compliqué. Casse s’impose, mais sort bousculé physiquement après deux actions dangereuses de son adversaire sur son bras droit. Malgré ces accrochages, le Belge s’impose grâce à deux yukos.
Une “finale avant l’heure” face à Grigalashvili
En quart de finale, Casse retrouve son grand rival : Tato Grigalashvili, triple champion du monde. Comme lors des deux dernières finales mondiales, le Géorgien prend l’ascendant. Mais l’Anversois ne lâche rien et égalise avant la fin du temps réglementaire. En golden score, après un choc violent entre les deux hommes, Casse écope d’un troisième shido, synonyme de défaite.
Élimination en repêchages face au numéro 1 mondial
Relégué en repêchage, Casse affronte le Sud-Coréen Joonhwan Lee, numéro 1 mondial. C’est ce même adversaire qui l’avait privé du bronze à Paris. Une nouvelle fois, l’histoire se répète : l’Anversois s’incline par ippon dans la seconde moitié du combat. Fin de parcours et 7e place au classement final.
Une catégorie toujours plus relevée
Dans une division des -81kg où le niveau semble avoir dépassé celui des derniers Jeux Olympiques, la performance de Casse reste honorable, bien que teintée d’amertume. Il n’a pas démérité, mais la densité de la compétition ne pardonne rien.
Willems entre en lice demain
Place maintenant à Gabriella Willems, qui représentera la Belgique chez les -70kg. Une nouvelle opportunité pour le judo belge de briller sur la scène mondiale.
